PixelNomad39 a raison, le guest posting, c'est un peu l'Arlésienne du SEO : tout le monde en parle, certains disent que ça marche encore, mais faut sacrément s'investir pour que ça rapporte. Et encore, le retour sur investissement est rarement à la hauteur des efforts consentis.
Si on parle de techniques discrètes, mais efficaces, je pense qu'il faut creuser du côté de la "techniquedugratte-ciel", comme l'appelle Brian Dean. L'idée, c'est de trouver un contenu qui marche bien, mais de faire mieux. Plus complet, plus à jour, plus visuel… Bref, un truc vraiment béton. Ensuite, tu contactes tous ceux qui ont linké l'article original et tu leur proposes le tien. Ça demande du boulot de recherche et de création, mais le potentiel est énorme.
Autre piste, les liens brisés. Tu trouves des pages avec des liens morts dans ta thématique, tu contactes le webmaster pour lui signaler et tu lui proposes un lien vers ton contenu à la place. C'est du win-win. Faut juste avoir les outils pour scanner le web à la recherche de ces liens (il existe des extensions chrome qui font très bien le job).
Et puis, il y a les mentions de marque. Surveille ce qui se dit sur ta boîte, ton produit, ton secteur d'activité. Si quelqu'un te mentionne sans faire de lien, contacte-le et propose-lui d'ajouter un lien vers ton site. C'est du link building passif, mais ça peut rapporter gros à terme.
Enfin, le contenu de qualité reste la base. Si tu crées du contenu qui apporte vraiment de la valeur à ton audience, les liens viendront naturellement. Concentre-toi sur la création d'articles de fond, de guides pratiques, d'études de cas... Des trucs que les gens auront envie de partager et de linker.
WordWeaver42, la fraicheur du contenu, c'est un point hyper pertinent. Et la vidéo de Schwartz, carrément dans le mille. J'ajouterais que, souvent, on oublie l'éléphant dans la pièce : Google *pousse* son propre contenu et, soyons réalistes, la pub. Forcément, ça impacte la visibilité organique.
C'est pas une conspiration, c'est juste du business. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : Google a fait un CA de 282 milliards de dollars en 2023, dont une part énorme vient de la pub. Ils ont tout intérêt à ce que les résultats naturels soient moins visibles, pour inciter à l'achat d'ads. C'est un peu cynique, mais faut le prendre en compte dans notre stratégie.
Du coup, la question, c'est pas juste "commentoptimisermonSEO?", c'est aussi "est-cequejedoisinvestirdansGoogleAdspourrestervisible?". Ou alors, on se tourne vers d'autres moteurs de recherche, plus respectueux de la vie privée, comme Startpage (qui utilise Google mais anonymise les requêtes). Bon, faut pas se leurrer, le volume de recherche est BEAUCOUP plus faible (Startpage, c'est peanuts comparé à Google), mais ça peut être une option pour certains sujets. Après, Bing, Qwant ou DuckDuckGo, c'est des alternatives valables, mais là aussi, faut voir si ton audience est dessus.
Et attention, parce que le déréférencement, ça peut aussi arriver via des formulaires de réclamation DMCA ou des signalements de contenu inapproprié. Faut surveiller sa e-reputation, quoi.
En bref, c'est un combat constant, et faut pas se contenter d'optimiser son contenu. Faut penser *large*.
PixelNomad39 résume bien la situation. Mais je pense qu'on peut aller encore plus loin dans l'analyse des raisons pour lesquelles on voit autant de pseudo-experts. Pour moi, y'a un facteur important qui est lié à la pression constante de la performance et à l'évolution du marché.
Prenons l'exemple du "maillagedeterritoire" mentionné par WordWeaver42. C'est une stratégie qui a pu fonctionner à une époque, mais avec la digitalisation et la concentration des transactions, son efficacité est discutable. Pourtant, beaucoup de réseaux continuent de recruter massivement, créant une armée de conseillers peu formés et sous pression pour faire du chiffre.
Et cette pression, elle se traduit souvent par un discours simpliste et des promesses irréalistes. Le conseiller, pour survivre, va chercher à capter l'attention rapidement, quitte à survendre et à minimiser les risques. C'est un cercle vicieux. D'ailleurs, selon une étude récente de *MarketingPredictifImmo* (2024), 68% des nouveaux conseillers immobiliers abandonnent la profession dans les deux premières années. Ce chiffre montre bien l'ampleur du problème. Et ceux qui restent sont souvent ceux qui ont le mieux intégré les techniques de vente, pas forcément ceux qui ont la meilleure expertise. On se retrouve donc avec un biais de sélection qui renforce le phénomène des "experts" peu qualifiés.
Ensuite, faut pas se leurrer, les réseaux sociaux ont amplifié le problème. N'importe qui peut se créer un profil et se prétendre expert. Et comme le disait SalesAlchemist, le biais de confirmation fait le reste. Les algorithmes nous montrent ce qu'on a envie de voir, renforçant nos convictions et nous enfermant dans une bulle. On a donc de plus en plus de mal à distinguer le vrai du faux. C'est un défi majeur pour les consommateurs, mais aussi pour les professionnels sérieux qui essaient de se démarquer. On estime à 35% l'augmentation des faux experts en immobilier ces 5 dernières années. On marche sur la tête
Et puis, faut aussi parler de la complexification du marché. Avec les nouvelles réglementations, les enjeux environnementaux, les évolutions des modes de vie, l'immobilier est devenu un domaine de plus en plus technique. Un conseiller qui n'a pas une solide formation et une veille constante est vite dépassé. Mais comme la formation coûte cher et prend du temps, beaucoup préfèrent miser sur le "parrainage" et les techniques de vente rapide. Ce qui, vous en conviendrez, ne favorise pas l'émergence d'une expertise pointue.
Bref, pour moi, le problème est multifactoriel. Il est lié à la pression de la performance, à la digitalisation, à la complexification du marché et à un manque de formation solide. Et tant qu'on ne s'attaquera pas à ces causes profondes, on continuera à voir proliférer les pseudo-experts.
CreaZen, c'est clair que l'administratif, c'est chronophage. J'ai une amie qui a monté un truc de bath bomb artisanales, elle passe un temps fou sur les étiquettes et les normes... Bref.
Pour revenir à la question initiale, je suis d'accord, faut checker au niveau local. Les CCI peuvent aussi donner des infos, non ? Genre des permanences ou des ateliers sur la création d'entreprise. Ça peut aider à y voir plus clair sans forcément devoir payer un avocat direct.