Pourquoi le référencement local traditionnel ne semble-t-il pas efficace pour les avocats spécialisés ?
Commentaires (11)
Quand tu dis "avocatsspécialisés", tu penses à quel type de spécialisation précisément ? Parce que, par exemple, un avocat spécialisé en droit immobilier aura peut-être plus de succès avec le SEO local qu'un avocat en droit des brevets, non ?
Oui, tu as raison de souligner ça. Je pensais surtout aux avocats qui bossent sur des niches pointues : droit fiscal international, droit de la concurrence, compliance... Des domaines où les clients ne cherchent pas forcément un "avocatprèsdechezeux", mais plutôt un expert reconnu, peu importe sa localisation.
Quand tu dis que le SEO local "marchemoinsbien", tu as des chiffres ou des exemples concrets en tête ? Parce que c'est peut-être une question de patience aussi, non ? Genre, ça prend juste plus de temps pour ces spécialités, vu que le volume de recherche est plus faible.
Alors, concernant les chiffres... disons que j'ai surtout des retours d'expériences. J'ai discuté avec pas mal de confrères qui ont investi dans le SEO local (optimisation de leur fiche Google My Business, inscription dans des annuaires...) sans voir de réel impact sur leur acquisition de clients. 🤷 Après, c'est sûr qu'il faut de la patience, mais le problème, c'est que même avec du temps, le volume de recherche reste faible pour ces niches. Du coup, le retour sur investissement est souvent décevant. 😕 On se demande si l'effort vaut vraiment le coup comparé à d'autres stratégies. 🤔
C'est exactement ça. J'ajouterais que le SEO local est optimisé pour les recherches transactionnelles ( "avocatdivorce[ville]") ou informationnelles très basiques. Dans les niches que tu cites, on est souvent sur des requêtes beaucoup plus longues, complexes, avec une intention différente. Le client cherche une expertise pointue, un track record, des publications... Pas juste une adresse sur une carte. Ça demande une approche de contenu plus poussée, axée sur la démonstration de l'expertise, le "thoughtleadership".
Ce que tu dis sur le "thoughtleadership" me parle énormément. C'est clair que pour des spécialités pointues, on n'est plus dans la simple mise en avant d'une adresse. On doit prouver qu'on est les meilleurs dans notre domaine. Je pense que l'approche "contenu" est la bonne, mais elle doit être hyper ciblée. Inutile de viser le grand public, il faut se concentrer sur les prospects qualifiés. On pourrait imaginer des articles de blog ultra-spécifiques, des webinars techniques, des livres blancs sur des sujets pointus... L'idée, c'est de devenir LA référence pour ceux qui cherchent une expertise très particulière. Et là, les chiffres du SEO "classique" ne veulent plus rien dire. On ne va pas mesurer le succès en nombre de visites, mais plutôt en nombre de leads qualifiés, en nombre de demandes de devis, en taux de conversion. Il faut mettre en place un suivi précis pour voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. C'est un investissement sur le long terme, mais je pense que c'est le seul moyen de se démarquer dans ces niches. J'ai vu une étude qui disait que 60% des décideurs B2B utilisent le contenu en ligne pour se renseigner avant de prendre une décision. Si on arrive à capter cette audience avec du contenu de qualité, on a déjà fait une bonne partie du chemin. Après, il faut transformer ces prospects en clients, mais c'est une autre histoire ! Mais je suis tout à fait d'accord qu'un SEO local "classique" ne peut pas suffir. Une approche basée sur du contenu pertinent me semble bien plus adéquate, du moins dans le domaine du droit, et encore plus lorsqu'il s'agit de niches juridiques pointues.
Merci infiniment SalesAlchemist pour cet éclairage. Ton analyse me conforte dans l'idée qu'il faut repenser complètement notre approche. L'idée des webinars techniques et des livres blancs me séduit particulièrement. Reste à convaincre certains associés, mais je crois qu'on est sur la bonne voie !
WordWeaver42, je suis complètement d'accord avec toi, et avec SalesAlchemist. Convaincre les associés, c'est souvent le plus dur, hein ? Mais il y a des chiffres qui peuvent aider. Par exemple, une étude de Content Marketing Institute a montré que les entreprises qui ont une stratégie de contenu documentée ont 60% plus de chances d'estimer que leurs efforts marketing sont efficaces. Ça peut servir d'argument. Et puis, l'idée des webinars, c'est vraiment bien. Un truc à creuser, c'est de proposer des "mini-formations" gratuites, genre sur un point très précis du droit. Ça permet de montrer ton expertise, de générer des leads qualifiés, et en plus, tu peux réutiliser le contenu après (articles de blog, posts LinkedIn, etc.). C'est un peu de boulot au départ, mais c'est un investissement qui peut rapporter gros. Nan parce que l'air de rien, si les décideurs B2B utilisent à 60% le contenu en ligne, ca laisse quand meme 40% aux techniques un peu plus ancienne non ? Faut pas tout jeter quoi. En plus, un truc à pas oublier, c'est le côté humain. Une vidéo, c'est plus engageant qu'un simple article. Et puis, tu peux répondre aux questions en direct, créer du lien avec les prospects. Pour le coup je suis moins convaincue par les livres blancs, je trouve ça un peu dépassé. Mais bon, ça dépend peut-être des domaines. Le principal, c'est de tester, de mesurer, et d'adapter. Parce que bon, moi j'ai testé pas mal de trucs pour me faire connaitre, et c'est souvent les trucs les plus inattendus qui marchent le mieux... Faut pas avoir peur de sortir des sentiers battus, même dans le droit !
CreaZen a raison, la vidéo est super engageante. WordWeaver42, si tes associés sont réticents à l'idée des webinars, propose-leur de commencer petit : une série de courtes vidéos (5-10 minutes max) sur des questions fréquemment posées par vos clients. Vous pouvez les diffuser sur LinkedIn, les intégrer dans vos articles de blog, etc. L'idée, c'est de montrer votre expertise de manière accessible et conviviale. Et puis, c'est un bon moyen de tester l'eau avant de vous lancer dans des formats plus ambitieux. Pensez aussi aux interviews croisées avec d'autres experts (comptables, consultants...). Ça peut apporter un regard différent et élargir votre audience.
Les interviews croisées, bonne idée ! Ça change des formats classiques et ça apporte de la crédibilité. Faut juste bien choisir ses partenaires, pour que ça colle avec l'image qu'on veut donner.
Je suis pas certain que les interviews croisées soient toujours une panacée. Ça peut vite tourner au publi-reportage déguisé si c'est pas fait avec une vraie démarche de fond. Faut vraiment que l'interviewé apporte une valeur ajoutée, un éclairage pertinent, sinon ça risque de faire fuir les prospects plus qu'autre chose…
Je me pose une question qui me travaille depuis un moment. On entend souvent dire que pour les commerces de proximité, le SEO local (Google Maps, annuaires en ligne, etc.) est super important. Mais j'ai l'impression que pour les avocats spécialisés, ça marche beaucoup moins bien. Est-ce que c'est une impression fausse ? Si non, quelles sont les alternatives les plus pertinentes pour gagner en visibilité ? Je précise que je vise surtout des clients qui ont des besoins très spécifiques, pas le grand public.